Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

c'est pour mon bien

22 novembre 2012

Le sexe des machines qui parlent

L’interface entre la machine et l’homme passe de plus en plus par la voix. C'est le cas avec Siri, l'assistant vocal intégré au nouvel iPhone 4S. Reste à lui choisir un sexe...
Par Geneviève Grimm-Gobat

«J’ai appuyé sur le bouton “Carte” rien que pour l’entendre répéter: «Continuez environ trois kilomètres sur cette route.» Superbe. J’adorais la courte pause qu’elle intercalait après “trois kilomètres”. Elle vous disait ça comme le vers d’un poème.»

Maxwell, le personnage créé par Jonathan Coe dans «La vie très privée de Mr Sim» (Gallimard) éprouve malgré ses nombreux amis sur Facebook un terrible sentiment de solitude, et tombe amoureux d’Emma, la voix de son GPS.

Combien seront-ils à tomber amoureux ou amoureuses de Siri? Siri, l’assistant(e) vocal(e) intégré(e) au nouvel iPhone 4S. Siri, contrairement à Emma, ne se contente pas de dispenser des «tournez à gauche» et des «continuez tout droit». Siri est un moteur de recherche à qui l’on pose une question en langage courant, question que reformule et interprète Siri, qui donne ensuite la réponse. Un(e) véritable partenaire!

Hommes et femmes sont susceptibles de succomber à son charme. Car, pour une raison non encore divulguée, sa voix est masculine ou féminine selon les pays. Ainsi, les clients anglais, français ou romands dialoguent par défaut avec une voix d’homme alors que les américains, allemands ou suisses allemands le font avec une voix féminine.

Sur le site d’Apple en français, on lui attribue le pronom masculin «il»: «Siri comprend non seulement ce que vous dites, mais aussi ce que vous voulez dire. Il va même jusqu’à vous répondre. Siri est si facile à utiliser, il en fait tant que vous ne cesserez de trouver de nouveaux moyens de vous en servir. Adressez-vous à Siri comme à une personne. Siri vous dit presque tout.» L’occasion, Mesdames, d’avoir enfin une vraie conversation avec un «homme»!

Après une première phase d’étonnement admiratif (voir le nombre de personnes qui, sur You Tube, filment leurs échanges avec Siri), dialoguer avec nos gadgets deviendra un acte banal. Le choix du sexe de la voix des assistants intelligents n’est pas anodin. Les fabricants imposeront-ils un sexe ou permettront-ils à leurs clients d’opter pour la voix de leur choix, en fonction de leur propre sexe? Les femmes préfèrent-elles une voix d’homme? Et les hommes, cherchent-ils toujours, comme Mr Sim, à demeurer dans un rapport de séduction avec une interlocutrice même désincarnée? Pas sûr.

Les navigateurs automobiles ont une voix féminine et cela n’est pas allé sans poser problème, à la fin des années 90, aux conducteurs allemands de BMW. Recevoir des ordres d’une femme; cela dépassait leur entendement. Le constructeur a été obligé de rappeler tous ses modèles de GPS, après des coups de téléphones d’usagers furibonds.

«Même après que les conseillers clientèle aient tenté d’expliquer que ce n’était pas vraiment une voix de femme et que tous ceux qui avaient créé le système GPS et les instructions données étaient des hommes, les gens n’en tenaient pas compte et réclamaient une modification de la voix», décrit Cliffor Nass, de l’université de Stanford dans «The Man Who Lied to His Laptop».

Pour ce professeur de communication, les conducteurs de BMW constituent une exception. En effet, «il est beaucoup plus facile de trouver une voix féminine qui plaît à tout le monde qu’une voix masculine qui fait l’unanimité». Le cerveau serait programmé pour aimer les voix féminines. Cela commencerait dans le ventre de la mère déjà. Les fœtus réagissent à la voix de leur mère, mais pas à celle de leur père.

Une explication biologique à laquelle s’ajoute une incontestable dimension sociologique. Reflets des stéréotypes sociaux, dans le monde numérique, la voix féminine est synonyme de serviabilité et de soumission comme celle de l’ordinateur de la série «Star Trek» alors que la voix masculine est méchante et autoritaire comme dans «2001, l’odyssée de l’espace», le film de Kubrick avec l’inoubliable Hal 9000.

Publicité
Publicité
22 novembre 2012

films de science-fiction, interface homme machine et sexe - Etienne mineur

22 novembre 2012

homme/machine#1 transhumanisme

433277-ici-5-10-20-ans

Quand les bébés naîtront d'une machine

La science est peut-être sur le point de permettre la gestation des foetus humains dans des utérus artificiels. À quoi ressemblera la vie quand elle pourra se passer du corps féminin? Une sociologue québécoise s'est penchée sur la question

Non, les bébés ne poussent pas dans les choux. Mais ils pourraient bientôt naître d'une machine. Science-fiction? Pas du tout. Depuis plus de 50 ans déjà, des chercheurs partout sur la planète travaillent à l'élaboration d'un utérus artificiel, lequel permettrait la gestation d'un foetus, sans le moindre contact avec un corps féminin. D'ici 5, 10 ou 20 ans, ce scénario futuriste pourrait devenir réalité. Et il est grand temps que l'on s'interroge sur ses bienfaits, met en garde une sociologue québécoise, dans un essai publié la semaine dernière.

En fait, les bébés «artificiels», nous en sommes beaucoup plus proches qu'on le croit, fait valoir Sylvie Martin, auteure du Désenfantement du monde, aux éditions Liber, rencontrée hier. «Quand on jette un coup d'oeil aux techniques de reproduction qui existent déjà, on réalise que le début de la grossesse est déjà reproduit techniquement, explique-t-elle. Avec la néonatalogie et les incubateurs, on est aussi capables de reproduire la fin de la grossesse. Et cet écart entre le début et la fin de la grossesse tend de plus en plus à rétrécir.» Du coup, déjà, la question se pose: «La grossesse est-elle devenue facultative?»

L'objectif de l'utérus artificiel est double: il s'agirait d'une part d'en finir avec l'infertilité, mais aussi de mieux encadrer le développement des foetus. Les réflexions entourant ces développements ont à ce jour été surtout favorables. «La logique thérapeutique n'a pas de limites en soi», fait valoir l'auteure. Selon certaines féministes radicales, cela permettrait en prime de libérer les femmes du fardeau de l'enfantement, autorisant, enfin, une égalité de facto entre les sexes.

C'est dans un cours de maîtrise à l'Université de Montréal sur les technologies scientifiques (OGM, clonage, etc.) que la sociologue a appris l'existence des recherches, qui remontent aux années 50, entourant l'utérus artificiel. «J'ai voulu comprendre: pourquoi on voudrait se débarrasser du corps féminin?» D'où l'idée de consacrer son mémoire à cette question, dont la vulgarisation vient d'être publiée sous forme d'essai.

Le livre, fascinant et terrifiant à la fois, retrace toute l'histoire de l'«effacement» du corps de la femme dans la question de la procréation. Car si l'utérus artificiel semble sortir tout droit d'un film de science-fiction, il ne vient pas de nulle part. Il est le fruit d'une série de percées scientifiques, de la fécondation in vitro à la péridurale, en passant par les mères porteuses ou les grossesses tardives (des mères sexagénaires). On se rend compte, en bout de piste, que la science a de plus en plus pris le pas sur le corps de la femme. À preuve, souligne l'auteure, une femme peut aujourd'hui être la mère génétique de son neveu (par don d'ovules), une grand-mère peut porter son petit-fils, et un enfant peut avoir jusqu'à cinq parents différents (si les parents adoptifs ont recours, par exemple, à un donneur de sperme, une donneuse d'ovules, et une mère porteuse). Bref, la mère génétique est déjà loin d'être indispensable.

«L'ectogenèse, la genèse à l'extérieur du corps de la femme, existe déjà, résume la sociologue. Mais on ne la questionne pas beaucoup.»

Selon elle, la création d'un «utérus artificiel» incarnerait «l'apothéose du contrôle technologique de la science sur la procréation». D'où son invitation à une certaine réflexion sur la question. «En sachant qu'une telle machine aurait autant d'impacts sociaux, anthropologiques, politiques et juridiques, jusqu'où va-t-on aller?»

Entre autres questions, elle souligne: qui pourrait s'offrir un tel utérus, qu'adviendrait-il d'une génération d'individus qui n'aurait pas les mêmes «conditions d'entrée» que la majorité, jusqu'où irait-on dans le contrôle de la qualité du foetus? Et puis, surtout, quel avenir pour ces enfants dont les paramètres de l'existence auraient ainsi été contrôlés?

«Oui, l'utérus artificiel est plein de promesses, résume Sylvie Martin. Mais est-ce qu'au nom des bienfaits promis, on ne peut plus dire non à rien?»

Le désenfantement du monde, utérus artificiel et effacement du corps maternel, Sylvie Martin, Liber, 207 p.

22 novembre 2012

rel et virtuel#1 amour/intelligence artificielle

111

Vous vivrez le grand amour avec une intelligence artificielle

Demain, l’IA sera omniprésente. Elle modifiera nos comportements sociaux, bouleversera l'éthique et pourrait bien faire de l’erreur humaine le comble du chic...

UN PRINCE CHARMANT ARTIFICIEL. Demain, le prince charmant et la princesse de vos rêves existeront. Alors bien sur, il faudra faire quelques concessions. Car cet homme capable de vous jouer de la guitare autour du feu, prévenant, doux, plein d'humour, ou cette fille parfaite, douce, sensuelle et vive seront ... artificiels. Des intelligences artificielles (IA). Capables de calculs et de raisonnements précis mais également d'émotions simulées. Des intelligences qui apprennent à votre contact, évoluent, échangent entre elles leurs « trucs » et pensent par elles-mêmes. L'IA, qui dépasse déjà l'homme au Géopardy sera alors omniprésente : dans votre cuisine, dans votre voiture, en salle de réunion, dans les garderies pour enfants, etc. Et pas seulement sous la forme de robots.

« MA PETITE AMIE EST UNE IA. » On verra alors émerger de nouveaux comportements et de nouveaux rapports entre les hommes et les IA. Déjà dans les années 2000 le sociologue du MIT Sherry Turkle mettait en évidence un phénomène nouveau : de plus en plus d'humains trouvaient que les animaux-machines étaient plus « vivants » que les animaux réels... Certains

d'entre nous se feront alors peut-être berner par des robots qui usurpent l'identité d'êtres humains. La presse People titrera : « Scandale à Palo Alto : Zuckerberg quitte sa femme après avoir découvert qu'elle était une IA faite de silicone. Je me disais bien aussi qu'elle n'était jamais malade, confie le père de Facebook... ». Sans parler des mariages mixtes humain/IA, des procédures d'adoption pour des couples IA, etc. Les pouvoirs publics devront alors prendre des mesures pour prémunir la population contre les effets collatéraux la fréquentation des intelligences artificielles : « Attention, fréquenter une IA peut provoquer une accoutumance. Soyez vigilant » verra-t-on apparaître...

L'ERREUR EST HUMAINE, ET CE SERA LA CLASSE. Demain, les questions éthiques liées aux IA vous toucheront au quotidien. Est-il sain d'avoir pour pote un robot ? Peut-on vraiment aimer une IA ? L'humain vous manquera peut-être et il n'est pas impossible alors que les erreurs, que le non programmé, que l'imperfection deviennent des luxes, des vertus, des valeurs recherchées. Le facteur humain deviendra une « façon », une mode, un courant de pensée. Fatigué des calculs précis, parfaits, rapides de l'IA, vous utiliserez alors des tests spéciaux - comme celui de Turing – pour déceler si vous êtes en train de parler avec une IA ou un être humain. Et l'on verra dans les défauts de chacun des pépites à préserver et ne surtout pas changer. Le luxe d'être imparfait.

22 novembre 2012

relation à distance#2 hug/téléphone/vibrations/robot

demonstrators-givetheir-very-not-portable-but-very-friendlynew-phones--_ta32The Japanese inventor calls it the Hugvie. Most people would call it just a little bit creepy.

The 'huggable robotic pillow-phone' has its own heartbeat and internal vibrators which match the caller's voice. The vibrations become faster and stronger depending on the pitch and volume of your conversation.

Aimed at 'enhancing' phone conversations between loved ones, the $50 Hugvie has a pocket into which you slot your mobile, turning a weirdly-shaped cushion into a 'Telenoid'.

Inventor Professor Hiroshi Ishiguro, of Osaka University thinks his latest product will prove a hit with elderly people speaking to far-flung relatives and children calling parents.

Ishiguro said: 'The two vibrators produce a throbbing sound like a heartbeat. That pulse can get faster or stronger, depending on the volume and tone of the caller's voice.

Publicité
Publicité
22 novembre 2012

relation à distance#3 hug/veste

like-a-hug”-jacket_01

Like-a-Hug jacket lets you feel the warmth of your virtual friends

You may have thousands of friends on social networking sites, but you cannot feel the warmth of true friendship from your virtual friends. In an attempt to bring your distant friends closer to you, MIT student Melissa Chow has come up with an innovative jacket that lets you feel the love and warmth as soon as any of your friends hit the “Like” button on your Facebook page. Hailed as “Like-a-Hug,” the trendy jacket literally lets the user “feel the warmth, encouragement, support or love that we feel when we receive hugs” from loved ones.

22 novembre 2012

relation à distance#2 sensible/lumière

satoko2The Mutsugoto project.

Couples in long distant relationships are needed to test out a prototype love technology that allows users to "communicate through the language of touch as expressed on the canvas of the human body."

http://newsbizarre.com/2009/04/mutsugoto-new-long-distance-love.html

22 novembre 2012

robot#1 robot thérapeutique

babyloid-le-robot-contre-la-depression-credits-babyloid_38558_w250Babyloid : un bébé robot pour lutter contre la dépression chez les personnes âgées

http://www.maxisciences.com/robot/babyloid-un-bebe-robot-pour-lutter-contre-la-depression-chez-les-personnes-agees_art19565.html

22 novembre 2012

relation à distance#1

Evolution-Of-Long-Distance-Relationship

22 novembre 2012

horloge#1 chimie/rose/temps

5854075_700b

Publicité
Publicité
c'est pour mon bien
Publicité
Archives
Publicité